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N° 678, Octobre 1990

Le financement de la protection sociale est en crise. Au cours de l’automne 1990, sous couvert de faire participer tous les revenus à ce financement, le gouvernement Rocard fait voter un impôt “affecté” appelé CSG. Il est destiné à se substituer progressivement aux cotisations sociales pour réduire “le coût du travail”. Contrairement à la CFDT qui soutient activement la CSG, la CGT s’oppose à ce qu’un prélèvement sur la valeur ajoutée créée par le travail soit transféré sur les revenus des ménages, ce qui réduit le pouvoir d’achat des salariés actifs et retraités (89 % de la CSG vient des travailleurs actifs et retraités). Ainsi, le 1er février 1991 entre en vigueur la plus importante réforme du financement de la Sécurité sociale mise en œuvre au cours des 70 dernières années. (J-F Chadelat).  

Source : Institut d'histoire sociale CGT cheminots, 4 C 1/8

Permalien : http://archives.cheminotcgt.fr/viewer/4825/