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N° 237, 20 décembre 1960

Cette année-là, les actions revendicatives dont celles pour la paix en Algérie se développent à un rythme soutenu dans la corporation et au-delà.
De son côté, le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) accepte l'ouverture de négociations pour mettre un terme aux combats, accomplissant ainsi un pas en avant dans le sens du cessez-le-feu.
La politique gaulliste veut profiter du choc créé par l'ouverture des pourparlers pour faire approuver sa politique sociale. Mi-novembre, le gouvernement annonce un référendum, le second en trois ans, cherchant à obtenir un plébiscite destiné à accroître les pouvoirs présidentiels. L’appel à voter non du Conseil national de la fédération réuni le 15 décembre 1960 est un refus de la censure, des réquisitions, des sanctions, du pouvoir autoritaire face aux revendications.

Source : Institut d'histoire sociale CGT cheminots, 4 C 1/7

Permalien : http://archives.cheminotcgt.fr/viewer/3935/